Pari réussi pour Salvador Cortes qui coupe six oreilles pour son encerrona et se montre au-dessus du bétail qui lui était opposé (photos : Arjona).

• Parladé : noble mais juste de forces. Bien lors de la réception par véroniques, Cortes signe une longue faena templée, toréant main basse notamment lors d’une belle série de naturelles. Oreille après une lame caida.
• Partido de Resina : manso, de peu de charge et gardant la tête haute. Le torero abrège par manque d’options. Palmas.
• Luis Albarran : bon, noble mais juste de forces. Trasteo complet du sévillan, recevant son adversaire a porta gayola, clouant lui même les banderilles, dessinant ensuite une faena liée et templée majoritairement droitière. Deux oreilles après une bonne lame complétée d’un descabello.
• Victorino Martin : noble et humiliant bien malgré une charge courte; ovationné à l’arrastre. Cortes compose une faena intelligente, parvenant à allonger la charge du toro, avec notamment des séquences gauchères de qualité. Oreille après une bonne estocade.
• Javier Molina : éteint, finissant dégonflé. Le torero parvient à l’intéresser, laissant quelques séries de bonne facture. Oreille après une estocade en deux temps complétée d’un descabello.
• Los Recitales : manso et décasté. Faena en s’exposant dans les tablas qui vaut une oreille au sévillan.
• Sobrero de Los Recitales : décasté lui aussi. Cortes offrit le sobrero, ayant dans l’idée de finir sur un triomphe mais hélas le manque de qualité de ce septième toro ne lui permit pas d’aller au bout de son intention. Faena volontaire conclue par une lame caida. Ovation.

Sortie a hombros pour le sévillan qui a su convaincre le public. Parviendra-t-il aussi à convaincre les empresas ? La suite nous le dira.

Salvador Cortés en Écija from primetimecomunicacion on Vimeo.