Les aficionados qui avaient bravé le mauvais temps n’ont pas été déçus à la projection de ce petit bijou cinématographique « Tres Vueltas« , film décalé en noir et blanc, à la musique déstructurée de Meryl Fortunat Rossi, nîmois d’origine, « exilé » loin de sa passion et qui parvient à la vivre par la réalisation.
Il nous fait suivre Julien Lescarret pendant les derniers jours précédant sa despedida dans les arènes de Nîmes.
« Film atypique comme cet homme » déclara Pierre Albert Blain en désignant Julien. « Ce film lui ressemble, lui, le petit elfe de la tauromachie, lutin malicieux » qui, durant sa vie personnelle et professionnelle, appliqua avec sincérité et honnêteté sa devise « Carpe diem ».
La conclusion en revint à PAB: « A nous tous d’assurer l’avenir de la tauromachie en préservant et surtout en transmettant notre patrimoine.«