El Fandi a frôlé le triomphe hier dans la Mexico, notamment grâce à son énorme potentiel au second tiers qui mit les gradins debout après deux énormes poses al violin où le physique du granadino et sa connaissance des terrains firent merveille et déclenchèrent la musique.Le garçon petit à petit sut mettre le toro dans sa toile au point que son comportement évolua a mas, permettant de longs et lents muletazos qui finirent de séduire le public. Hélas l’estocade trasera et caida réduisit à néant tout espoir de trophée (ovation). El Fandi fit remonter la pression au cinquième avec un second tiers tout aussi vibrant avant que le toro ne se décompose, empêchant le diestro de s’exprimer comme il l’aurait voulu. Maladroit avec le descabello, Fandila se retira en silence.
El Zapata, chef de lidia du jour, tomba sur un premier toro brave au premier tiers (salut du picador César Morales) et qui ensuite présenta des difficultés dans la muleta, obligeant le torero à user en vain de toute sa technique pour tenter de l’obliger à collaborer (silence après une entière longue d’effet). Le quatrième, mobile et maniable, lui permit de réaliser un second tiers varié mais ne se livra pas dans la muleta du torero. Estocade efficace. Palmas.
Mario Aguilar se montra au-dessus de son fade premier, allant chercher dans les terrains de proximité de méritoires muletazos (palmas). Le sixième, tout aussi fade, ne lui permit pas de hausser le niveau. Malgré ses essais en terrain miné (voltereta sans conséquences), le garçon ne put tirer grand-chose de son opposant (silence).
Les toros, bien présentés mais fades dans l’ensemble, à l’exception du second), portait le fer de Javier Garfias. (Photo : Tadeo Alcina)