Vic Fezensac. 25 mai (matin). Erales et novillos du Lartet et de l’Astarac.

Deux erales de l’Astarac (Jean-Louis Darré) et du Lartet (Paul et Jérôme Bonnet) pour Borja Jimenez.

Deux novillos de l’Astarac (remplacé par un sobrero du même fer) et du Lartet pour Javier Jimenez.

La course débuta par une remise de prix aux deux ganaderos régionaux, prix offerts par l’Union des Clubs Taurins.

Borja Jimenez (petit frère de Javier, presque un clone tant les deux frangins se ressemblent) ouvrit les débats face à un bel exemplaire de L’Astarac, doté d’un trapio d’utrero bien que d’armures modestes. Le benjamin des Jimenez l’accueillit par correctes véroniques, puis après un second tiers sans histoires, entama sa faena par doblones et derechazos. Face à ce bicho qui répétait sans se lasser, Borja entama une partie de gagne-terrain sur les deux bords que le Darré finit par gagner. Abordable sur le piton droit, le novillo ne voulut rien savoir à gauche et le novillero n’insista pas. ,Le garçon donna un peu le change par moments mais un œil attentif put déceler que ces brefs échanges ne reflétaient pas la physionomie générale du combat. Après trois manoletinas, Jimenez dut s’y reprendre à quatre reprises pour laisser une entière delanterita. Arrastre applaudi. Salut au tiers.

Le second adversaire de Borja Jimenez pardonna encore moins la verdeur du garçon. Après quelques correctes véroniques de réception, le jeune homme entama une faena par doblones genou plié, puis se fit rapidement déborder par un novillo qui demandait des séries courtes et une lidia autoritaire, ce que jamais le jeune torero ne fut en mesure de lui proposer. Entière delantera. Descabello. Silence.

Vint le tour du grand frère qui vit sortir des chiqueros un bicho de l’Astarac marqué du 8 qui se blessa lors de la réception au capote et prit une pique après la sortie du pañuelo vert. Sortit alors le second adversaire prévu pour Javier (le temps de débarquer le sobrero). Pas grand-chose à signaler lors de la réception, ni aux piques avec une courte ration complétée d’un picotazo. Quite de Javier par navarras et rebolera précédant une faena correcte mais sans transmission, principalement droitière, le novillo s’éteignant lors du passage à gauche. Entière caida après pinchazo. Salut.

Le réserve de l’Astarac portait aussi le guarismo 8. Ce toro de belle corpulence mais armé commode faillit envoyer le groupe au sol suite à une erreur de lidia qui lâcha le bicho dans la croupe de la monture. Le Darré revint se frotter à la pièce montée une seconde fois et y reçut une correcte ration de fer en poussant sur la corne droite. Javier Jimenez dessina  un quite après chaque rencontre, le premier par chicuelinas, le second par navarras. Initiée par passes hautes, la faena principalement droitière évolua a menos, le toro transmettant peu et s’éteignant assez vite. Final longuet aux aciers : trois pinchazos, demi-lame tendida après avis puis cinq descabellos entrecoupés du second avis. Silence.

Temps gris. Petite entrée (un tiers d’arène). Deux heures dix de course.

Paco

%%wppa%% %%cover=22%%