Châteaurenard. 21 avril. Festival des matadors français.

Festival de l’Association des Matadors Français. Novillos (dans l’ordre de sortie) offerts par les ganaderias françaises Tierra d’Oc, Pagès-Mailhan, François André, Gallon, Fernay et Meynadier.

Temps gris, pluvieux pendant la lidia des trois premiers. Un petit tiers d’entrée.

Morenito de Nîmes ouvrit la tarde avec un Tierra d’Oc (propriété de Damien Donzala et Frédéric Donnedieu de Vabre) bien fait mais un peu faiblard. Lionel le réceptionna avec un peu de difficulté à cause d’un vent soufflant par intermittence puis le mena au cheval pour deux légères rencontres que le novillo prit en cabeceant. Le nîmois alterna les deux bords avec plus de conviction que de réussite, le vent et le cabeceo du Tierra d’Oc contrariant quelque peu ses projets. Entière traserita complétée de quatre descabellos. Salut au tiers.

Julien Lescarret poursuivit avec un Pagès-Mailhan pas très beau qui avait l’aspect d’un gros veau grandi trop vite. Après réception par véroniques, chicuelinas, demie et rebolera, Julien mena le bicho au cheval pour une ration de fer réduite prise sans fixité. Dans la muleta, le novillo n’eut pas un meilleur comportement, s’échappant sans cesse en sortie de passe. Le landais déploya tout son savoir pour maintenir l’animal dans l’étoffe et construisit une faenita principalement gauchère, honorable bien que décousue. Entière tendida après pinchazo et oreille pour la volonté du sympathique garçon.

Mehdi Savalli accueillit le François André per véroniques, demies et larga avant que le bicho n’échappe aux leurres pour se jeter dans le cheval (sans y être piqué). Mis convenablement en suerte, il y revint ensuite par deux fois pour un picotazo et une pique. Banderilles en mains, Mehdi se montra facile comme d’habitude, clouant une quatrième paire al quiebro pour remplacer un violin raté. Commencée par passe cambiada au centre, la faena fut contrariée par le manque de charge du novillo qui s’éteint assez vite. L’arlésien, en insistant, parvint à tirer quelques correctes séquences puis liquida le François André d’une quasi-entière en place. Oreille.

Roman Perez reçut joliment son Gallon, noble et point trop costaud, par véroniques, chicuelinas et demie avant de le présenter à la cavalerie pour une rencontre symbolique. Doublant vers le centre, Romain, plus centré qu’à son habitude, composa ensuite une faena ambidextre correcte mais sans grande transmission. Son travail propre lui valut un pavillon après une bonne entière en place.

Roman Perez reçut joliment son Gallon, noble et point trop costaud, par véroniques, chicuelinas et demie avant de le présenter à la cavalerie pour une rencontre symbolique. Doublant vers le centre, Romain, plus centré qu’à son habitude, composa ensuite une faena ambidextre correcte mais sans grande transmission. Son travail propre lui valut un pavillon après une bonne entière en place.

Patrick Oliver, peu vu depuis son alternative nîmoise, termina la tarde avec un Meynadier de beau trapio qui prit deux piques en cabeceant avant de finir court de charge dans la muleta. Le garçon s’appliqua à dessiner de jolis muletazos sur les deux bords, y parvint par moments mais l’ensemble résulta sans transmission. Il tua d’un recebir au second essai et son application fut récompensée d’un trophée.

Paco